Acceptation inconditionnelle (suite)

Pour alimenter la réflexion de mon post du 15 octobre 2017 ("les conditions de l'acceptation inconditionnelle"), voici ce que j'ai compris d'un autre point de vue qui m'a été donné au cours d'un échange avec un interlocuteur "Gestaltiste" : L'acceptation ne s'adresse pas tant au monde, ou à l'individu, tel qu'il est, ou arrive; encore moins une acceptation inconditionnelle sans autre forme de sauvegarde, de préservation.

Mais bien plutôt à la situation. La situation peut s'accepter inconditionnellement, en ce qu'elle est le récipient de tous les potentiels déjà existants. A ce titre, accepter la situation, de manière inconditionnelle, c'est favoriser l'émergence, c'est donner la liberté et la possibilité à tous ces potentiels d'advenir, d'exister. Les possibles de transformations sont là. Accepter inconditionnellement la situation, c'est créer les conditions favorables à leur avènement, sans présupposé, sans jugement, sans intention.

Cela me paraît complémentaire.